Chasse

Association intercommunale de chasse

L’association intercommunale de chasse a été Créée en 1966 autour de trois communes : LAMELOUZE, St PAUL LA COSTE, SOUSTELLE. Les statuts de l’Intercommunale de chasse et de protection ont été modifiés au cours de l’Assemblée Générale du 22 Avril 2023 car St-PAUL LA COSTE, s’est retiré pour créer une Association Communale de Chasse Agrée.


Désormais, l’Intercommunale regroupe les chasseurs de LAMELOUZE et SOUSTELLE.
L’association est composée actuellement d’une trentaine d’adhérents et chasse essentiellement le gros gibier. Les chasseurs, et chasseresses qui sont membres de cette association ne pratiquent cette activité que sur des terrains dont les propriétaires leur ont signés des baux de chasses. Ils sont de toute origine sociale, de tout âge, se côtoient, se respectent, s’entraident, se conseillent, c’est un lieu de mixité par excellence, un lieu privilégié pour apprendre le bien vivre ensemble.

Voici quelques chiffres estimatifs : La surface de la commune de Soustelle est de 1200 hectares, dont 99,9 % de terrains privés. Environ 13 % de la population de Soustelle pratique la chasse, dans différentes associations. Le nombre de sangliers prélevés pour la saison 2023-2024 par l’association est de 120 sangliers et de 15 chevreuils. Imaginons un instant qu’il n’y ait plus de chasseurs !!!!

UNE ACTIVITE QUI PERDURE DEPUIS 700 000 ANS : LA CHASSE


Depuis la nuit des temps, l’être humain a chassé, pour se nourrir, pour se vêtir, pour se protéger.
Les plus âgés de nos concitoyens, se souviennent qu’il y avait, beaucoup de petits gibiers : lièvres, lapins, perdreaux et des merles qui égayaient par leurs chants la campagne, mais aussi des grives et des palombes. Quand la maîtresse de maison voulait de la viande pour préparer son repas, elle n’allait pas au supermarché, mais elle envoyait l’homme de la maison à la chasse pour avoir soit un lièvre, soit un lapin ou des perdreaux à cuisiner. Nos anciens mangeaient bio et naturel et pratiquaient sans le savoir les circuits courts et même très courts !!!!… Malheureusement le petit gibier a disparu, pas du tout en raison des prélèvements des chasseurs, mais plutôt en raison de la modification du biotope*.

LA PROLIFERATION DES SANGLIERS :

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Nos Cévennes se sont « embartassées » (ce terme vient du mot occitan « bartas », qui signifie taillis impénétrable) En effet dans les années 1970 il y avait une vingtaine d’exploitations agricoles avec plus de 200 têtes de chèvres ou de moutons, aujourd’hui, seulement 4 exploitants avec moins de 50 têtes. Les châtaignes et glands étaient ramassés ou mangés par les troupeaux. Les sous-bois étaient propres, entretenus. Les sangliers n’étaient présents que dans quelques parties de la commune : Péries, Vaugran, Vanmalle. Aujourd’hui ils occupent la totalité de notre territoire. C’est donc la conjugaison du changement du biotope, la désertification de nos campagnes, le dépérissement du châtaignier, le réchauffement climatique qui sont responsables de la prolifération des sangliers. Maintenant on observe même sur le territoire de Soustelle la présence de grands cervidés. Ces animaux sont pourchassés par le seul prédateur qui leur fait peur : le loup qui lui aussi s’approche de nos terres.


LA CHASSE, UNE ACTIVITE TRES CONTROLEE :
-contrôlée par les gardes de la Fédération de Chasse du Département, par les gardes de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage et par la gendarmerie.
-encadrée par la réglementation qui fixe ses conditions d’exercices, les espèces chassables, les lieux, le permis de chasse, les règles de sécurité. Les dates et heures autorisant la chasse sont fixées par le Préfet.
-organisée au plan local en Association ou Société de chasse.
Les sangliers étant classés nuisibles ils ne sont pas soumis au Plan ce Chasse. Pour les chevreuils, cerfs et biches c’est le Plan de Chasse déterminé par la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage qui s’applique et il doit concilier les intérêts agricoles, sylvicoles et cynégétiques, il doit être approuvé par la Direction. Départementale des Territoires et de la Mer agissant pour le compte du préfet qui fixe le nombre maximum d’animaux à prélever.


LE ROLE DES CHASSEURS
Les chasseurs jouent un rôle essentiel pour éviter la propagation de la population des sangliers ainsi que pour la régularisation des petits et grands cervidés. Ils ont un rôle très important dans l’entretien des chemins, des pistes. Leur présence dans les campagnes et la forêt, fait reculer certaines incivilités comme les vols ou les dégradations diverses. Et la loi dite « d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt (2014-1170) » a reconnu aux chasseurs un rôle dans la surveillance, la prévention et la lutte contre les dangers sanitaires menaçant les animaux sauvages.

  • biotope (zone géographique dont les conditions écologiques sont constantes et homogènes)